20:00 Nous, après le déluge (CH)

Selina Brenner (voc), Johanna Pärli (b), Luka Mandic (g), Jaronas Höhener (tp), Kevin Sommer (bcl), Gabriel Wenger (ts), Loris Knüsel (bs), Nicolas Wolf (dr/comp)

L’an dernier déjà, c’est un Nicolas Wolf très actif qui nous rendait visite au Kino Rex à l’occasion de l’ouverture du festival pour une performance audiovisuelle avec Gerry Hemingway intitulée « Rumble in the Jungle ». Le Canton de Berne octroya d’ailleurs promptement son Prix Coup de Coeur à Wolf pour cette performance qui met en valeur son activité interdisciplinaire à multiples facettes. Pour l’édition de cette année, il nous présente son tout dernier coup d’archet. « Nous, après le déluge » et une grande formation qui prend pour point de départ le lieu où rien n’existe encore, et se termine là où rien de deviendra plus. Avec une composition située dans les eaux mixtes de l’aléatoire et de l’improvisation, et une présence sur scène dont le spectre va de la cérémonie de thé japonaise à la révolte, le groupe se meut dans un univers qui lui est propre et qui touche le public de manière inattendue.

21:15 Herz Unter Null (AT, CH, USA)

Peter Rom (g/comp), Pamelia Stickney (theremin), Manu Mayr (b), David Meier (dr) 

Oubliez Keith Richards, Mark Knopfler et Jimi Hendrix. Oubliez la Les Paul et tout ce que vous avez lu dans Guitar et Bass Magazine. Notre maître ès cordes s’appelle Peter Rom et son portrait devrait apparaître sur le prochain billet de 10 francs, si on nous demande notre avis. Il était déjà venu avec Synesthetic 4 et Rom Schaerer Eberle et nous l’avions laissé repartir en poussant de gros soupirs languis. Avec « Herz unter null » désormais, il a fondé son groupe de rêve et publiera un premier album cet automne. Avant cela, il nous l’amène à Berne pour présenter des pièces et des miniatures en diverses tonalités naturellement, car il règne sur elles toutes.

22:30 Michael Zerang & The Blue Lights (USA) 

Mars Williams (reeds), Dave Rempis (reeds), Josh Berman (cornet), Kent Kessler (b), Michael Zerang (dr/comp)

Cela fait plus de quatre décennies que Michael Zerang est un pivot de la scène improvisée de Chicago. Membre durant 15 ans du Chicago Tentet de Peter Brötzmann, il joue dans le Survival Unit III de Joe Mc Phee – pour ne citer que deux de ses projets les plus chargés d’histoire. Avec The Blue Lights, le batteur et compositeur s’entoure également d’un groupe extrait du Hall of Fame de la scène de Chicago. Sur leur premier album, les « Songs From the Big Book Of Love » offrent un mélange de contrepoint et d’escapades free éruptives, qui laissent penser à du Bach dans une cocotte-minute.