Sa, 7 Mars

20:00 Jalalu-Kalvert Nelson’s Unit meets the Madblaster String Quartet (USA, CH, AU, FR)

Photo: Binta Kopp

Jalalu-Kalvert Nelson (tp/p/voc), Xaver Rüegg (b), David Meier (dr), William Overcash (vl), Michi Stern (vl), Robin Kirklar (vla), Nathan Watts (vlc), Special guest: Kolja Kirschner (p)

Le trompettiste Jalalu-Kalvert Nelson, né en Oklahoma, étudia la composition avec John Eaton et Iannis Xenakis, vécut de 1974 é 1994 à New York avec William Parker et Hamid Drake comme compagnons de route. Il collabora entre autres avec le Lincoln Center Institute et le Musée Guggenheim avant de déménager à Bienne au milieu des années nonantes. Comme peu d’autres, Jalalu-Kalvert Nelson se déplace entre la musique contemporaine classique, le jazz et l’improvisation. Il présenta son nouveau trio au Festival Gamut en 2019 et tandis que le Madblaster String Quartet était créé à Frankfort dans la même année, dans le but unique de jouer la musique de Nelson. Cette année au Jazzwerkstatt, ces deux formations tout juste sorties du four se rencontrent pour la première fois. Nous nous réjouissons énormément d’accueillir cette première.

21:15 Puissance Quatre (CH, USA)

Mars Williams (sax), Marc Stucki (sax/effects), Kesivan Naidoo (dr), Valeria Zangger (dr/electr)

La musique de Puissance Quatre se joue sur une échelle verticale creuse, sur les échelons de laquelle les musicien(ne)s laissent tour à tour choir leur improvisation. L’échelle comprend sept mélodies verticales et six mélodies horizontales. Chaque musicien(ne)s dispose de 21 mélodies fragmentaires. Le/la gagnant(e) est celui qui en premier parvient à réunir dans une seule tonalité quatre mélodies ou plus à l’horizontale, la verticale ou en diagonale. Le concert prend fin de manière indécise, si toutes les notes ont été jouées sans qu’il y ait eut d’alignement de quatre.

22:30 Die Husband (AT)

Photo: Rania Moslam

Aurora Hackl Timón (dr), Billy Roisz (voc/b/electr), Elise Mory (synth), Karolina Preuschl (voc/electr), Leo Riegler (voc), Marie Vermont (electr)

Celui que la scène contemporaine viennoise intéresse au-delà du mainstream, avec ses bruits, l’électronique et l’expérimentation, la bizarrerie, l’absurde et le comique, connaîtra tous les participants ici, soit pour eux-même ou à travers leurs nombreuses formations : tandis que le dada-autodidacte all-inclusive LEO RIEGLER (koenigleopold, Jazzwerkstatt Vienne, Sudio Dan) lui donnera de ses textes à vous ramollir le coeur et qu’ELISE MORY (Gustav, Möström) le réjouira d’harmonie avec son synthétiseur, le restant impitoyable de DIE HUSBAND écartèlera le tout avec de l’électronique, le hachera finement avant de le réduire en charpie, le passer au broyeur, le laminer, rouler dessus sans oublier de mettre une mine aux chansons d’amour. Ils – selon l’expression librement reprise de David Foster Wallace – redécoreront la carte.

23:45 Tommy Lobo (CH, D)

Photo: Catia Lanfranchi

Tomas Holla (electr), Zooey Agro (voc/electr)

Est-ce du rap ? Est-ce du hardcore, rejoué au moyen de consoles de jeux antiques ? Quoiqu’il en soit, bien un an et demi après la sortie de leur premier disque sur le label de tous les superlatifs Blau Blau Records, les Tommy Lobo sont encore frais comme l’Aar en mars quand la température chute. De l’avant-garde désinvolte, amplifiée à l’électricité, et Funky Piñata, à la fois titre de l’un de leur morceau et révélateur de leur programme en entier. Tommy Lobo sont inacceptables, à tout point de vue.

01:00 Phil Pohlodek

DJ-Set