ORCHESTRE TOUT PETIT JEAN TINGUELY
Installation sonore

L’Orchestre Tout Petit Jean Tinguely est une installation sonore autour d’une vieille contrebasse est-allemande sauvée de la destruction. Vincent Bertholet, initiateur du délirant Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp, est aussi le père de ce » tout petit » orchestre. Dans la lignée de l’artiste Tinguely et de ses dignes successeurs comme Pierre Bastien ou Frédéric Le Junter, l’Orchestre Tout Petit est une tentative poétique de redonner vie à quelques objets de notre société en fin de cycle de vie.
Vincent Bertholet (repairs)
ANGELES NEBBIA MATTREY GARCIA 4TET
20:00 – Turnhalle

Ce quartet réunit quelques-uns des représentant·es les plus excitant·es de la scène musicale underground des deux Amériques. Oscillant entre nouvelle musique et improvisation libre, entre Europe et Amérique, le groupe existe depuis 2022 et les histoires de ses membres se lisent comme des encyclopédies de la nouvelle scène. Ils ont joué avec au moins tout le monde, ont fondé des labels et des festivals et retournent les genres musicaux comme d’autres retournent leur gant.
Violeta García, cello | Camila Nebbia, sax | Joanna Mattrey, vla | Camilo Angeles, fl
YOUBITCOLD
21:15 – Turnhalle

Partageant un goût pour l’abstrait et l’électroacoustique, le trio navigue ensemble dans une fusion sauvage de timbres sculptés à l’état brut et se tortillant comme une plante carnivore parlante. Une tempête calme, un jeu de braises, un stop-and-go sonore et visuel. Des tambours, des objets, un accordéon proche des sons électroniques et des vibrations synthétiques, un saxophone électrifié méconnaissable, une platine vinyle percussive, des samples d’enregistrements de terrain et autant de mots glanés au fil des voyages.
Emilie Škrijelj, acc, turntable, electr | Elio Amberg, sax, electr | Tom Malmendier, dr
ZYANE’S BROOK
22:30 – Turnhalle

Si la tristesse provoquée par une perte est si forte qu’on se dissout littéralement dans ses larmes, il faudrait en faire un nom de groupe, pensèrent les trois musicien·nes encore tout juste officiellement jeunes, avant de se raviser et de continuer à jouer. Les chansons parlent des affects superstars nommés chagrin d’amour et désespoir, mais aussi de nouveaux venus comme joie de vivre profonde et paix sans adjectif. Sur le plan sonore, les trois créent un multivers d’intimité de songwriting effrontément réduite, de solide coolitude de groupe et de tempêtes de neige avec des briques en guise de flocons.
Sibylle Erb, vc, synth | Manuel Sidler, g | Miles Zuberbühler, dr